Je viens de terminer « le secret du sexe déchu » de Freeric Huginn. Dès les premières lignes, le ton est posé : « Ne l’oubliez jamais. L’homme… est un faible ! ». Nous nous trouvons plongés dans une société misandre dans laquelle un leitmotiv revient sans cesse « maman s’occupe de tout » et qui sera l’un des fils conducteurs du récit. Le livre commence par des chapitres courts et rythmés ou plusieurs intrigues se nouent. Puis, les chapitres s’allongent et l’histoire se densifie jusqu’au dénouement final. Je ne dévoilerai pas la fin car, comme le dit si bien Freeric Huginn, « c’est secret défense, c’est tout ce que vous êtes autorisé à connaître ». Les thèmes ou clichés peuvent faire sourire, s’apparentent à « la servante écarlate », tant ils paraissent grossiers… mais pourtant il n’y a rien de mieux que de détourner pour dénoncer les maux de nos sociétés par d’autres mots. C’est le tour de force que réussit Freeric Huginn. Vous ne vous regarderez plus de la même façon dans un miroir ensuite, surtout si vous êtes un homme mais aussi si vous êtes une femme. Sous une plume habile et limpide, ce n’est certes pas de la grande littérature mais c’est littéralement d’une grandeur inouïe. En conclusion : ne pas se fier au titre ou à la couverture mais bien au contenu et au message porté par ce livre que je recommande. A mettre entre toutes les mains des femmes et entre toutes cuisses des hommes.