Ces poèmes en vers (sonnets, pantoums, ballades, etc.) sont ceux du désespoir, de la haine, du dégoût d’une femme bien que parfois l’amour ne soit jamais très loin prêt à resurgir. Ces poèmes revisitent quelques mythes (Don Juan, Orphée, Jason, Amphitryon, Phryné, Cendrillon, Esméralda, Schéhérazade, Robinson Crusoé, Pâris, Prométhée, le péché originel, etc.), s’élèvent contre la guerre, la mort, la cigarette, la bêtise des hommes, la prostitution, la douleur, la souffrance, la solitude, l’éloignement, la rupture amoureuse, les sentiments, la fuite du temps, les errances, la condition du poète, la nature et les rêves. En définitive ces poèmes en vers ne sont pas contre toutes mais sont bel et bien un hymne à la femme et un hymne à l’amour.
Recueil salué par la critique en 2001.

Ma nature se meurt elle n’est plus en fleur Mon harmonie brisée a semé le brouillard Qui transforme mon corps en un vaste trou noir Je suis perdu sans fin au milieu de mes heurts Mon harmonie brisée a semé le brouillard Poète dans l’âme sur la terre rêveur Je suis perdu sans fin au milieu de mes heurts Je cherche mais en vain celle perdue un soir Poète dans l’âme sur la terre rêveur Ma vie s’est oubliée dans son charnel nectar Je cherche mais en vain celle perdue un soir C’est depuis des heures où j’évite ses leurres Ma vie s’est oubliée dans son charnel nectar Le tiroir du néant est ma simple demeure C’est depuis des heures où j’évite ses leurres Ma vie et le monde ne sont que des miroirs © Alexandre ROGER, En vers et contre toutes

Des nuages pleurent dans mon cœur amoureux Comme des yeux divins que le chagrin atteint Sur l’oreiller mouillé par mes bras nus étreint Des larmes crues s’enfuient d’un regard langoureux Des nuages pleurent dans mon cœur malheureux Sur la vitre glacée que la pluie transperçait Comme une ombre sombre qui la nuit transparaît Des larmes crues s’enfuient d’un regard chaleureux Comme un rêve lointain qui dans le ciel affleure Des nuages pleurent dans mon cœur monotone Des larmes crues s’enfuient d’un regard de l’automne Qui attend le printemps et ses filles en fleur © Alexandre ROGER, En vers et contre toutes
Elle était un rêve rouage des espoirs Oublié par hasard au plein jour des dilemmes Et je m’imaginais un ange aussi suprême Mais il disparaissait au milieu de l’histoire Oublié par hasard au plein jour des dilemmes Un amour sincère naissait dans ma mémoire Mais il disparaissait au milieu de l’histoire Comme un graveur de nuit d’estampe et de poème Un amour sincère naissait dans ma mémoire Et je le travaillais pour en faire un emblème Comme un graveur de nuit d’estampe et de poème Car ce trait se figeait comme elle dans le noir Et je le travaillais pour en faire un emblème Ce cierge idéal devenant un brûloir Car ce trait se figeait comme elle dans le noir Près mais si lointaine pour lui dire je t’aime Ce cierge idéal devenant un brûloir J’attendais sa flamme comme pour un baptême Près mais si lointaine pour lui dire je t’aime Elle était un rêve rouage des espoirs © Alexandre ROGER, En vers et contre toutes